• On ne plante pas n'importe comment sur un balcon, qu'on se le dise. Voici quelques règles élémentaires à respecter si vous ne voulez pas aller au devant de problèmes...

     

     

         La limite de votre propriété sur un balcon ou une terrasse s'arrête à la rambarde. Mieux vaut donc se renseigner sur les contraintes techniques et légales auprès de votre mairie, de votre copropriété ou de votre syndic avant d'installer des plantes sur votre balcon ou sur votre terrasse. 
    Attention : certaines résidences ont leur propre réglementation (plus restrictive), renseignez-vous...

     

    En pratique :

    -          Tout ce qui est à l'extérieur de votre balcon ou de votre terrasse n'est pas chez vous. 

    -          Tous ce que vous installez (pot, treillage...) doit donc être à l'intérieur de la rambarde. 

    -          Dans tous les cas, vous êtes responsable des dommages résultant de la chute d'objets (blessures des personnes, salissures ou dégradations des façades...). Vérifiez que vos pots sont solidement arrimés et étanches (placez-les dans des soucoupes et évitez tout débordement au moment des arrosages).

    -          Vérifiez que les bouches d'évacuation des eaux ne sont pas bouchées.

    -          Taillez vos plantes avant qu'elles n'envahissent votre voisin. 

    -          Respectez les règles imposées par votre mairie ou la copropriété. Demandez l'autorisation de tous pour les gros travaux.

    -          Si vous posez des dalles, rehaussez d'autant la hauteur de votre rambarde. 

    -          Si vous souhaitez installer de lourdes charges (bac, terre, dalle, chaise, table, éléments décoration), renseignez-vous sur la résistance de votre balcon. Les constructions modernes supportent rarement plus de 350 kg/m2.

    -          Pour toute construction (une serre par exemple), il vous faudra vérifier si un permis de construire doit être ou non demandé.


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  • L’arbre de mon voisin a des racines qui soulèvent des dalles sur mon terrain : que puis-je faire ?

     

         Vous avez le droit de supprimer les racines des arbres ou buissons voisins qui empiètent sur votre terrain, en les coupant à la limite de séparation entre les deux terrains, à condition toutefois que ces racines nuisent à votre propriété. C’est le cas notamment lorsque les racines absorbent l’humidité nécessaire à vos plantations de légumes ou lorsqu’elles endommages les chemins d’allée ou tuyau d’écoulement. La simple présence des racines dans la terre ne constitue pas en soi un préjudice, même si elles prélèvent dans le sol une grande quantité d’éléments nutritifs et d’eau ! Contrairement à la suppression de branches, il n’est pas nécessaire de mettre le voisin préalablement en demeure ni de lui fixer des délais

     

     

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    J’ai l’impression qu’à la prochaine tempête l’arbre malade de mon voisin va tomber sur mon garage. Puis-je lui demander de couper l’arbre à ses frais ?

     

         En tant que propriétaire de terrain et, par conséquent, de l’arbre en question, le voisin est tenu d’assurer la sécurité des usagers de la voie publique. Cela signifie que le propriétaire est considéré comme responsable s’il a omis de couper à temps un arbre menaçant de tomber. Par contre, il ne peut pas être tenu pour responsable de dégâts pour la simple raison d’avoir planté ou fait pousser l’arbre. De même, le simple fait d’être propriétaire d’un arbre tombé ne suffit pas toujours à engager la responsabilité. Tant que les arbres résistent à l’action des éléments naturels, le propriétaire est en principe dégagé de toute responsabilité et n’est pas tenu d’entreprendre quelque chose. IL est par contre recommandé d’inspecter régulièrement ses propres arbres pour repérer la présence de maladies et contrôler leur vieillissement.

     

     

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    Ai-je le droit de couper moi-même les branches avançant sur mon terrain ?

     

         En principe, vous avez le droit de couper toute branche avançant sur votre terrain, à la limite séparative entre les deux terrains. En revanche, la chute de feuilles d’un arbre voisin sur votre pelouse n’est pas un motif suffisant. Le préjudice éventuel causé par un arbre planté dans les règles, c’est à dire à au moins 2 mètres de la ligne séparative quand l’arbre dépasse 2 mètres de haut, ne peut pas justifier une action au profit du voisin, si la situation incriminée ne procède d’aucun acte malveillant et n’excède pas les inconvénients normaux du voisinage. Mais la situation est différente lorsque de nombreux fruits tombent sur votre terrain ou lorsqu’une trop grande quantité de feuilles ou de sève collante occasionne des travaux de nettoyage sur votre terrain. Par ailleurs, il faut commencer par fixer un délai raisonnable au voisin pour qu’il élimine les branches gênantes. Vous ne pouvez cependant scier que la partie des branches qui surplombent votre terrain et non jusqu’au tronc de l’arbre.


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